les passants me frôlent du regard
avec mon sac de couchage
en déséquilibre
entre la gêne et le dégoût
depuis longtemps
le froid ne m’atteint plus
les regards glissent sur moi
tous les mêmes
on ne me voit plus
je suis disparu
les passants me frôlent du regard
avec mon sac de couchage
en déséquilibre
entre la gêne et le dégoût
depuis longtemps
le froid ne m’atteint plus
les regards glissent sur moi
tous les mêmes
on ne me voit plus
je suis disparu