figées sur l’asphalte
les passants frôlent du regard
son sac de couchage
qui gît en équilibre
entre la gêne et le dégoût
depuis longtemps
le froid ne l’atteint plus
les regards glissent sur lui
tous les mêmes
on ne le voit plus
il a disparu
figées sur l’asphalte
les passants frôlent du regard
son sac de couchage
qui gît en équilibre
entre la gêne et le dégoût
depuis longtemps
le froid ne l’atteint plus
les regards glissent sur lui
tous les mêmes
on ne le voit plus
il a disparu