j'habite une tristesse
que je n'ai pas pris la peine de nommer
(Virginie Savard, Les deuils transparents)
que je n'ai pas pris la peine de nommer
(Virginie Savard, Les deuils transparents)
cette tristesse
aussi loin que je me souvienne
habite mes sentiments
intime jusque dans mes veines
elle draine ma maison
jusqu’à la mer
quand vient le temps de dormir
je me couche dans un lit de secrets
seul au milieu des larmes
cette peine ne se nomme pas