anonyme

j'habite une tristesse
que je n'ai pas pris la peine de nommer

(Virginie Savard, Les deuils transparents)


cette tristesse
aussi loin que je me souvienne
habite mes sentiments

intime jusque dans mes veines
elle draine ma maison
jusqu’à la mer

quand vient le temps de dormir
je me couche dans un lit de secrets
seul au milieu des larmes

cette peine ne se nomme pas

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Écrit par Enrico J. Lévesque le 01 août 2025
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