ça y est

tout s’est ouvert tout à coup
la vague est venue
qui nous enlevait vers la mer
elle nous a laissé de beaux coquillages
et des étoiles de mer
le torrent le feu la joie le festin
et des papillons de mer

tout a été soulevé
tout a été pesé et enlevé
tout s’est consumé
rien ne reste plus qui ne soit resté
rien ne viendra plus nous empêcher

ça y est
tout s’est ouvert et s’est en allé
il ne nous reste plus qu’à s’aimer

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Écrit par Enrico J. Lévesque le 20 juillet 2013
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