givrés

jusqu’aux yeux givrés
dans le froid gelé
épris de glace et de vent
nos regards restent figés

sur la clairière immaculée
la lumière nous éblouit
miroir d’argent sous nos pas feutrés
là où le silence murmure encore
où l’hiver perdure entre nous

nos souffles s’égarent en brume pâle
se mêlent aux cendres du jour finissant
et sous l’ombre des cimes cristallines
le temps s’endort dans un éclat blanc

*****
Écrit par Enrico J. Lévesque le 22 mars 2025
|