Je te suis
sur le sentier du retour,
à travers les montagnes
dans le creux du jour.
En toute confiance,
dans la fatigue du soir,
arrivés enfin à la maison,
on accroche nos maux,
on se couvre de confidences,
pour résister à la nuit
qui vient toujours.
Vas-tu résister encore ?
Prendras-tu ma main
pour traverser
l’angoisse des ténèbres ?
Mon cœur,
couché dans ta main —
toujours.
Je t’accompagne
jusqu’au matin.