À travers les montagnes,
sur le sentier du retour,
on accroche nos manteaux,
dans la fatigue du soir.
On se couvre de confidences,
pour résister à la nuit
qui vient toujours.
Prendras-tu encore ma main
pour traverser les ténèbres ?
Mon cœur,
couché dans ta main —
toujours,
tu peux me faire confiance.
Je t’accompagne
jusqu’à l’aube.