Au clair de lune,
il m’attend à la fenêtre.
Chaque nuit, il me réveille.
Quand je pense à lui,
et que je le vois —
toujours là,
dans sa chambre,
avec ses jouets,
ses petits souliers
et son sourire d’enfant…
Je l’entends encore.
Il me parle doucement
d’une voix claire,
résiliant jusqu’à la mort.
Alors,
je laisse la fenêtre ouverte,
chaque nuit,
pour qu’il puisse
aller
et venir.