entre ce que je sais
et ce que je ne peux accepter
il n’y a plus qu’un souffle
je m’y accroche
pour retarder la chute
je flotte dans le déni
comme dans une lumière trouble —
ce n’est pas encore la vérité
mais ce n’est plus une illusion
quelque chose s’entrouvre —
je ne sais pas si c’est la fin
ou le début du réveil
mon corps le sait
mais mon cœur résiste
je ne suis pas prêt
à m’endormir
je préfère me retenir
au seuil de l’inconscient
les yeux fermés
et laisser le rêve
prendre toute la place