Au pied d’un arbre, dans un jardin
un homme, et mille ans de vie
Des larmes coulent à flots sur son visage
Ses yeux, bien enfoncés dans une terre invisible
il voit plus clair, de tout son cœur
Une puissance s’est déposée sur ses épaules
il porte des peines qu’il ne connaissait pas
des souffrances qu’il ne pensait pas lui appartenir
Rendu au bout tout à fait du voyage
son âme s’est éclatée
Elle gît au pied d’un arbre
et mille ans de vie ornent ses pensées